samedi 27 décembre 2014

[London] Flâner dans les Whitehall Gardens / Stroll in the Whitehall Gardens

Ce que j'aime à Londres, c'est que même en passant 10 fois au même endroit, on ne remarque pas tout. Et quand on prend le temps de flâner et de bifurquer à gauche et à droite au lieu d'aller tout droit, on tombe facilement sur des coins qui vont vite devenir incontournables.

Ça a été mon cas il y a quelques jours après avoir traversé le Hungerford Bridge à Embankment pour admirer Big Ben de loin et me prendre des bourrasques force 6 dans la gueule. Je suis descendue, toute étourdie, sans trop savoir où j'allais alors j'ai pris à gauche parce que pourquoi pas d'abord ?

Je suis alors tombée sur un petit jardin tout en longueur, juste en face de la Tamise et longeant un beau bâtiment tout blanc et tout orné : la Whitehall Court. 

One thing I like about London is that even if you go to the same place ten times, you don't notice everything. And if you take time to stroll, you'll easily find a new place to love. 
It was my case last time when I was crossing Hungerford Bridge in Embankment to admire Big Ben from afar. While getting down, I found myself in a small but long garden just in front of the river and along a beautiful white building : Whitehall Court.


Être au calme dans les Whitehall Gardens / Quietness and peacefulness

Cette partie de Whitehall Court est résidentielle (qui vit là, Seigneur, QUI VIT LA ?!) et abrite aussi le National Liberal Club, un club privé pour gentlemen et gentlewomen militants du Parti Libéral (un endroit où vous et moi n'entrerons jamais, quoi). Par contre, on peut toujours se balader dans le calme et joli jardin, s'arrêter sur un banc, regarder les écureuils, se poser des questions sur la vie et le temps qui passe ou juste lire un livre.

People live in this part of Whitehall Court (who the f***?) and the building hosts as well a private club for members of the Liberal Party (somewhere we'll never enter then). But you still can walk along that peaceful garden, stop on a bench, look at the squirrels, wonder about life or just read a book.


Donc y'a des gens qui vivent là pour de vrai... / So people live here. For real.


On a vu pire comme vue pour méditer / A nice view to meditate

lundi 22 décembre 2014

[Music] "London's Burning" - The Clash

Aujourd'hui, je vous propose un article un peu spécial mais qui me tient particulièrement à cœur. Au cas où vous ne seriez pas au courant, je suis une GROSSE fan des Clash et encore plus (si c'est possible) de son chanteur et charismatique leader, Joe Strummer.




Joe et une de ses citations qui est devenue mon tatouage. J'ai dit que j'étais une grosse fan, non ?

Ce 22 décembre marque le 12ème anniversaire de sa mort. En mini-hommage, je vous laisse une vidéo de "London's Burning".

#RIPJOE


Londres brûle d'ennui, Londres brûle, appelle le 999 !

vendredi 19 décembre 2014

[London] Fureter dans les intérieurs anglais au Geffrye Museum / Discover the inside of English houses at the Geffrye Museum

Loin de moi l'idée de vous raconter ma vie pleine de trou mais quand j'étais plus jeune, je voulais être décoratrice d'intérieur. Puis quand j'ai vu le nombre d'années d'étude et les matières abordées, je suis restée dans ma littérature. Le goût de la décoration m'est quand même resté et pour assouvir ma passion, je passe ma vie sur Pinterest et à IKEA (j'exagère si peu....).

Des fois aussi, je vais au Geffrye Museum.

When I was younger I wanted to be interior designer. But all the years of studies and subjects such as math just stopped me and I stayed with my literature. Still, I love decoration and my biggest joy in life is to wander on Pinterest or go to IKEA (not exaggerating...).

Or sometimes I go to the Geffrye Museum.


Et en plus le bâtiment date du 18ème s.. Ça t'en bouche un coin, hein ? / 18th Century building. Astonishing, isn't?

Le Geffrye Museum se situe à Shoreditch, dans l'East End londonien. Il contient 11 salles interactives et très bien expliquées qui recréent des intérieurs anglais de 1600 à nos jours. De pièce en pièce, on voyage à travers le temps et on constate avec étonnement (et parfois effroi) l'évolution des goûts et des couleurs.

It's situated in Shoreditch, London East End and hosts 11 rooms showing English interiors from 1600s to nowadays. It's surprising (and sometimes scary) to see the evolution on taste...


Perso, la tapisserie bleue, je suis pas sûre / Not sure about the blue wallpaper

Le must : pour les fêtes de fin d'année, le Geffrye Museum se pare de ses habits de lumière. Chaque intérieur est décoré comme il l'aurait été des siècles ou des décennies plus tôt ! Ça brille, ça sent Noel, c'est beau.

Go at the end of the year, it's even better. The museum is all decorated and feeling Christmassy.


Noêl vintage, ambiance Orgueil et Préjugé / Vintage Christmas, Pride and Prejudice style

lundi 15 décembre 2014

[Pic] La photo du jour

Pour un Noël DIY, on fonce à Winterville dans l'East End !

Une photo publiée par Cindy-Lee Mellor (@cindyleemellor) le

mardi 9 décembre 2014

[Did you know?] Le Palais de Westminster tombe en ruine / Westminster Palace is falling apart

... et c'est franchement triste. And it's sad.


Grandeur et décadence / Rise and fall

Le Palais de Westminster a été construit il y a plusieurs centaines d'années, plus exactement au XIème siècle pour certains bâtiments. Il a vu passé en ses murs tous les rois d'Angleterre jusqu'à la fin du Moyen-Âge, des ministres, des religieux.... Et il abrite maintenant la Chambre des Communes et la Chambre des Lords, là où les députés se disputent pour faire adopter des lois qui ne satisferont jamais la majorité.

Westminster Palace has been built centuries ago, more precisely on the 11th Century for some parts. Everybody went there, English kings, ministers, religious... and it hosts now the House of Commons and the House of Lords. You know, the place where MPs argue to adopt mostly unpopular laws...

Après avoir failli péter au XVIIème s. avec Mr Guy Fawkes, le Palais s'est fait bombarder pendant la 2nde Guerre Mondiale puis a subi force feux et inondations. Et je ne vous parle même pas du système électrique hilarant.

Almost blown up in the 1700s with Mr Guy Fawkes, the Palace has been bombed during WWII then suffered from fires and floods. And let's not talk about the funny electrical equipment...

Bref, ça fait une bonne soixantaine d'années que rien n'a été entreprit sur les bâtiments qui s'effritent, au sens premier du terme.

Néanmoins, si les rénovations sont entreprises, cela coûtera 3 MILLIARDS DE POUNDS aux contribuables.

Well, it's been more than 60 years that nothing has been done on the buildings and it's falling apart... But if the renovations start, it's around 3 billions pounds that we'll have to pay. Art is expensive...

Ça coûte cher l'art...


dimanche 7 décembre 2014

[Music] The Maccabees

Je ne sais pas comment j'ai fait pour attendre si longtemps avant de vous parler de The Maccabees. Parfois, je me fais honte.



En noir et blanc, ça fait toujours plus sérieux

The Maccabees est un groupe formé en 2004 dans le sud de Londres par 5 potes, puis un autre qui s'est ajouté plus tard. Bref, maintenant, ils sont 6. Ils ont sorti 3 albums en 7 ans, "Colour It In", "Wall of Arms" et "Given to the Wild", tous dans un genre rock indie mélodieux. Voilà, c'était la minute Wikipédia. Maintenant je vous parle de pourquoi j'ai choisi de vous en parler.

Je ne sais pas vous mais perso, j'ai besoin de musique tout le temps. Quand je vais bien, quand je vais carrément pas bien, quand je déplacerais des montagnes ou quand je suis au fond du trou, quand je suis sous la douche et parfois même avant de dormir. Bref, c'est physique ou mental, peu importe, j'en ai BESOIN (ce vieux discours de camée...).

Les Maccabees sont arrivés à un moment de ma vie où j'avais vraiment besoin de musique mais surtout de la leur. Comprenez, leur musique est belle et peut transporter loin mais les paroles, c'est autre chose, elles sont poétiques, elles sont vraies, elles sont crues, elles me parlent. Ils évoquent tout, la vie, la mort, la famille, l'amour.... avec des mots parfaits.




Un jour je les verrai en concert. Oh, oui, un jour !

Je me rappelle à l'époque (jadis, en 2011) j'avais un autre blog et j'avais écrit ça :

"The Maccabees, c'est mes Young Lions à moi. Tous les jours, durant mon Precious Time, je ne peux pas m'empêcher d'écouter Wall of Arms, parce que je me reconnais dans chaque mot : "There's no god above me, no devil below me, no purgatory, no pearly gates. The worms are what await me. It's only me that can forgive me... ". Ils sont comme One Hand Holding ou Seventeen Hands, peu importe, ils sont juste là à me soutenir avec des mots et de la musique.

Si je ferme les yeux, je vois des Bag of Bones, des Lego, des Dinosaurs et je m'invente des histoires. C'est comme si mon âme était passée aux X Ray... Je rêve au First Love et si Kiss and Resolve veut vraiment dire quelque chose. Mais je sais qu'il n'y a No Kind Words et "I'll need heart and I'll need courage". Et puis je me réveille et ce sont partout des Happy Faces, des "Lovely eye's upon me", un "wall of arms around me...". Ils arrivent juste à faire naître tous les sentiments humains le temps d'une chanson et c'est magique, "Echo, echo my mind",  my dear Maccabees"


The Maccabees, c'est de la poésie et they're "Walking in the Air...

(Cliquez sur les liens et magie ! Vous pouvez écouter leurs chansons)

Si avec tout ça vous n'avez pas compris que je les aime...



Et puis il y a "Forever I've Known" aussi

jeudi 27 novembre 2014

[Did you know?] La British Library sera-t-elle un jour pleine à craquer ? Is the British Library going to be full?

C'est le genre de question que tout le monde se pose ou pas. La British Library a beau être très grande, ses rayonnages ne sont pas extensibles à l'infini... Alors les nouveaux bouquins, on les entrepose où ?

It's the kind of question you should ask yourself or not. The British Library is huge but its alleys and shelves are not infinite... So where do we put all the new books?


La British Library abrite plus de 150 millions de livres, certains datant même du 18ème s. Et chaque semaine, en moyenne 14 496 petits nouveaux font leur entrée. 1/3 est rangé sur 8 étages sous la bibliothèque et le reste dans des bâtiments gigantesques dans le Yorkshire, sur plus de 325km d'étagère (c'est IKEA qui doit être content).

The British Library hosts more than 150 millions books, some of them from as late as the 18th Century. Every week, an average of 14 496 new ones are coming. One third is stored on 8 floors under the library and the rest in massive buildings in the Yorkshire, on more than 325km of shelves (IKEA must be happy). 

Et plus la collection grandit, plus ils construisent de nouveaux bâtiments pour l'abriter.

Donc concrètement, non, la British LIbrary ne sera jamais saturée.

And as the collection grows bigger, they keep on building new spaces to host them. So the answer is no, the British Library will never be full.

vendredi 21 novembre 2014

[London] Monter les 311 marches du Monument

Si vous avez de bonnes jambes, un souffle de coureur de fond et que vous avez une passion secrète pour le montage d'escalier, je vous conseille vivement d'aller à Monument.



Monument, c'est une tour de 61m de hauteur située en plein cœur de la City. Elle a été érigée pour commémorer le Grand Incendie de Londres qui ravagea la ville en 1666.

On paye 4£ (ou 2.70£ si on est étudiant) et c'est parti pour la grimpette ! À l'intérieur de la tour-colonne romaine, un escalier en colimaçon étroit composé de 311 marches vous amène sur une plateforme d'où vous pourrez admirer Londres qui s'étale à vos pieds.


En effet

311 marches, dit comme ça, c'est pas la mort. En pratique par contre, on s'en rapproche grandement. Je n'ai pas voulu m'arrêter en cours de route parce que sinon je ne repartais pas. Donc j'ai grimpé. Au bout de 30 marches, j'avais mal aux genoux. Au bout de 60, j'ai commencé à m'accrocher à la rambarde. 100, les cuisses en feu. 200, je vais jamais y arriver. 300, je vais clamser dans un escalier. Et là, j'ai vu la lumière ! J'étais pas morte, juste arrivée sur la plateforme (les bronches en feu et avec une toux de tuberculeuse).


Les photos artistiques avec le grillage sont de mises

Mais cela en valait la peine. Déjà que je ne me lasse jamais de Londres mais la voir de haut, ça me fait toujours autant d'effet...

jeudi 13 novembre 2014

[Food] Timber Yard

Bon, je l'ai mis dans la catégorie "Food" mais Timber Yard, c'est avant tout un café (même s'ils font des gâteaux à s'en relever la nuit). Bref, j'ai testé pour vous (et surtout pour moi) Timber Yard à côté de Leicester Square (il y en a aussi un sur Old Street). 


C'est là que tout a commencé...

Commençons par le lieu tout d'abord. Le premier mot qui m'est venu en entrant, c'est "cosy". Après ça a été, dans l'ordre : "Ça sent bon !", "Qu'est-ce que je vais prendre comme thé ?", "Oh mon dieu, trop de choix dans les gâteaux !", "Je ne dois en prendre qu'un ?", "La vie est injuste", etc... L'endroit est accueillant, convivial, pas de tumulte ou de gens qui parlent trop fort, de la bonne musique en fond (rock et pop indie), des tables le long des fenêtres pour bien critiquer les passants, un sous-sol plutôt grand et des canapés à l'air moelleux si vous avez la chance d'en trouver un libre.

Pour les boissons, je vous l'avoue direct, je n'aime pas le café (oui, bouuuh la mauvaise française) donc je ne sais pas ce qu'il vaut. Mais si vous êtes une amatrice de thé comme moi, vous apprécierez sûrement la carte plutôt conséquente. J'ai opté pour le "Cinnamon Spice" et non, je ne regrette rien. Le serveur m'a apporté ma théière et m'a expliqué que je devais laisser infuser mon thé 4mn, temps que je pouvais contrôler grâce à mon petit chronomètre à côté ! J'appelle ça une idée révolutionnaire. Mais le must, c'est quand j'ai versé mon thé et qu'il est sorti ROSE BONBON. Du thé rose bonbon trop bon à seulement 3£, que demande le peuple ?

Pour accompagner ce breuvage miraculeux, j'ai tenté le Cronut Oreo Cheesecake. Ça a l'air de faire beaucoup de mélange mais je vous rassure, c'est bon, même s'il n'en faut pas un 2ème ou alors vous êtes gourmand et vous avez un taux de cholestérol relativement faible comparé à moi. 


Si toi aussi tu lécherais bien ton écran

Pour la carte des thés-cafés-bouffe, l'adresse et le reste, c'est sur leur site !


mardi 11 novembre 2014

[Pic] La photo du jour

Le soleil se lève sur une nouvelle journée d'automne. Plus que 43 jours avant Noël, 50 avant la fin de l'année.

dimanche 9 novembre 2014

[Serie] The Fall

Pour une fois que je ne vais pas vous parler de l'ère victorienne, amis de la toile, réjouissez-vous !

Je suis tombée sur "The Fall" par hasard cet été alors que j'avais déjà une "liste-de-série-à-voir" plus longue que mon bras. Mais je suis comme ça moi, libre, rebelle et sauvage !

Bref, j'ai regardé "The Fall".


Conseil, Gillian. Va-t-en vite avant qu'il ne te bute.

"The Fall" se passe en Irlande du Nord, à Belfast. La police enquête sur une série de meurtre mais après près d'un mois sans résultat, elle se résout à faire appel à une aide extérieure très douée, la Surintendant Stella Gibson.

Jusque là, vous me direz, y'a rien de très neuf. SAUF que nous, les téléspectateurs, nous connaissons l'identité du tueur. On connaît son visage, son nom, son âge, sa profession et on le suit dans sa vie quotidienne, au boulot et dans sa famille. Paul Spector est un homme terriblement sexy d'une trentaine d'années, conseiller en deuil (un métier gai et plein d'avenir), marié avec deux enfants et qui semble avoir une vie des plus banales. On a tous un jardin secret... Lui, il a une forêt. Paul a comme passe-temps de tuer des femmes...


Bonjour, Paul Spector, psychologue et psychotique. Enchanté.

Ce qui me plaît ici, mis à part le très séduisant Jamie Dornan et Gillian Anderson aussi avenante qu'une porte de prison, c'est que l'on voit la vie de tous les jours d'un serial killer, une vie "normale", sans rebondissement. Et puis on découvre aussi sa personnalité, aussi gentillette que sa vie. C'est un mari aimant, un papa poule, un bon psychologue, on en arriverait presque à l'aimer (ou alors y'a que moi). Sauf que, bien sûr, quand on gratte un peu, on découvre ses démons et c'est pas joli à voir...


Oui mais non, Paul.

Si vous aimez les histoires de tueur en série sans trop de sang et images morbides, que vous aimez les enquêtes et l'ambiance grise et lourde de Belfast, "The Fall" est faite pour vous. Et en plus, on aura bientôt une saison 2 ! CHAMPAGNE !!

mardi 4 novembre 2014

[London] Traverser les âges en peinture à La Tate Britain

J'étais persuadée d'avoir fait tous les gros musées de Londres. V&A ? Check. Tate Modern ? Check. Natural History, Science, British ? Check. Attend, il m'en manque un là... Bah oui, la Tate Britain.

Je m'y suis enfin rendue dimanche. L'endroit, le bâtiment, l'entrée et même les WC ne me disaient rien. Non, non, vraiment, j'avais loupé la Tate Britain. Jette-moi la pierre, Pierre.


Where am I ?

Me fiant à mon instinct et mon sens de l'orientation digne d'un Sioux, j'ai démarré mon périple dans les peintures. Que vous me croyez ou non, j'ai tout vu et dans le bon sens. Parce que oui, même si c'est pas IKEA avec les flèches marquées au sol, il y a un sens dans ce musée. Le but, c'est de voir l'évolution de 500 ans de peinture britannique. Ce n'est qu'à la fin que j'ai remarqué qu'il y avait les décennies écrits à l'entrée de chaque salle... 

Après avoir passé les fameux portraits de grosses dames avec une fraise autour du cou, les peintures des canaux vénitiens et les natures mortes à la poire, je suis arrivée dans des salles qui m'ont fait tomber les dents. Tous ces tableaux célèbres que j'avais vu dans des bouquins étaient là, à 2cm de moi, prêts à être dévorés des yeux. "The Lady of Shalott", "Ophelia","Beata Beatrix", "Carnation Lily, Lily, Rose"... Ouais, j'étais un peu comme une enfant dans un magasin de jouet. Je voulais tout avoir pour moi mais apparemment, mes économies ne suffisent pas ("Ophelia" de Millais est estimé à plus de 30 millions de livres. HA HA HA haaaa...). Alors j'ai juste regardé. 


C'est beau, non ?

Après, j'ai été un peu moins impressionnée. L'art contemporain, ça ne me parle pas. Et quand je vois une toile noire ou une télé qui passe en boucle l'image d'un type habillé de sacs poubelles qui saute partout, là, je l'avoue, je me ferme comme une huître en répétant : "Sérieux ?".


Qui est-ce qui décide si c'est de l'art ?

Avant de repartir, je me suis aperçue qu'il me manquait une salle à visiter en bas. Quand je suis entrée, une foule incroyable amassée autour d'aquarelles. "Tiens, c'est joli", me dis-je. "Ils font une expo sur les aquarelles des montagnes suisses ?". Puis je vois le nom de l'artiste s'étaler en gros : TURNER. Ah oui, Turner, le grand peintre anglais ! L'expo temporaire "Late Turner" est donc gratuite ?! Je suis impressionnée par la bonté des anglais qui pensent que la culture doit être accessible à tous !

NB : Je viens de me rendre compte en allant sur le site du musée que l'expo sur Turner est payante (16.5£). Comment j'ai fait pour ne pas payer ? Je suis entrée par la sortie. Pour une fois que mon sens de l'orientation pourri me sert à quelque chose...


vendredi 31 octobre 2014

[Music] Playlist Halloween Made in UK

Je ne vous ferai pas l'affront de vous souhaiter encore un "Happy Halloween" parce que ça fait déjà 2 mois qu'on en bouffe...

HAPPY HALLOWEEN !!

Pour ce jour très spécial dont je ne vous retracerai pas l'histoire, j'ai décidé de créer une playlist spéciale. Ici, pas de "Thriller", de Rob Zombie ou de Marilyn Manson, tous les artistes sont made in UK... et c'est pas pour autant qu'ils ne produisent pas des chansons et clips creepy...

1 - Franz Ferdinand "Evil Eye" 

Par où je commence ? Le globe oculaire qui flotte dans la piscine, le visage d'Alex (le chanteur) sur le bide gras d'un type, les découpes en tout genre à la hache... ? Amateurs de freak show, vous êtes aussi les bienvenus.


La phrase qui tue : "I have the evil eye, I I I see your soul, You wear it on your face". 

2 - The Horrors "Sheena is a Parasite"

Au début, on dirait juste que Sheena a le groove. Ou une façon très particulière de danser. Mais si elle se secoue comme ça, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas...


La phrase qui tue : "As soon as she needs it, she knows just where the knife is"

3 - The Cure "Lullaby"

Si j'étais allongée dans une chambre aussi poussiéreuse avec des musiciens d'une autre époque et des gens aux ongles dégueux à ma fenêtre, moi aussi j'aurais du mal à respirer. Sans compter l'araignée carnivore à la fin. 


La phrase qui tue : "And there is nothing I can do when I realize that the spider man is having me for dinner tonight".

4 - Alt-J "Breezeblocks"

Une histoire effroyable dont on connaît la fin des les premières secondes de la chanson. Si vous voulez découvrir pourquoi c'est mieux "de la retenir avec des vêtements trempés et des parpaings", regardez et écoutez. 



La phrase qui tue : "Muscle to muscle and toe to toe, the fear has gripped me but here I go".

5 - The Specials "Ghost Town"

Rien que de m'imaginer déambuler en voiture dans une ville abandonnée me file les glandes.


La phrase qui tue : "This town,is coming like a ghost town"

6 - Muse "Sunburn"

On ne le répétera jamais assez : le métier de nanny/babysitter est dangereux et porte sérieusement sur les nerfs.


La phrase qui tue : "And I'll burn forever, I can't face the shame".

7 - Radiohead "Street Spirit (Fade Out)"

Du noir et blanc, une histoire bizarre, des gestes au ralenti et la voix entêtante de Thom Yorke. 


La phrase qui tue : "I can feel death, can see its beady eyes".

8 - Klaxons "Magick"

Pisser vert fluo des yeux, ça doit faire un drôle d'effet. Et ça ne m'étonne même pas que ce soit toxique.


La phrase qui tue : "The view from devil's town, the city with tipped-on tongue"

9 - Keaton Henson "Charon"

J'aime pas trop les poupées de chiffon qui parlent. Et encore moins quand elles sont dépressives. 


La phrase qui tue : "There'll be coins on my eyes to pay Charon"

10 - Maximo Park "Apply Some Pressure"

C'est la chanson la plus gentillette de la liste. Il n'empêche que la vidéo représente mon cauchemar d'enfant : que quelqu'un puisse se cacher dans un des tiroirs de ma commode (ouais, moi j'avais peur des contorsionnistes et des chirurgiens, pas des monstres ou des clowns).



La phrase qui tue : "I hope I'm still alive next year"


dimanche 26 octobre 2014

[Pic] La photo du week-end

Soirée formidable avec les Skinny Lister au 100Club ! Si vous voulez écouter leur musique (rock/folk), c'est par ICI. Et si vous voulez en connaître un peu plus sur eux, avec un avis tout à fait neutre (...), lisez mon article.

Une photo publiée par Cindy-Lee Mellor (@cindyleemellor) le

[Did you know?] Lénine à Londres

La plaque bleue de Lénine ? Vladimir Ilitch Lénine, lui-même.


Elle est située dans Islington, plus exactement au 16 Great Percy Street. 

Lénine a fait plusieurs séjours à Londres pour évider de se faire persécuter en Russie avant la Révolution de 1917. En 1905, il est venu avec sa femme pour assister au 1er Congrès Bolchévique et est resté dans une des maisons sur Percy Circus, tout comme d'autres participants, faisant de cette rue une des plus radicales au monde. Pour un bref moment. Plus de trace de communistes au couteau entre les dents, vous pouvez y aller sans crainte.

vendredi 24 octobre 2014

[Serie] North & South

Vous ai-je assez crié mon amour pour l'ère victorienne ? Je ne crois pas. Je m'en vais donc vous conseiller aujourd'hui une mini-série BBC qui se déroule en Angleterre au... XIXème s. Vous suivez ! <3

Mais je vous vois venir. Encore une histoire d'amour à la Jane Austen où le seul problème de la fille est de savoir quelle robe elle va porter pour danser le quadrille. On va encore avoir des dialogues pompeux et plein de poésie que personne n'utilise jamais. La fille va être un peu simple d'esprit et l'homme capitaine ou soldat. Ça va juste être chiant comme la pluie...

NON.

Dans "North & South", il y a une histoire d'amour, CERTES, mais il y a surtout un fond économique et social et même un peu politique. Je vous ai perdu ? Rassurez-vous, c'est totalement passionnant et à la portée des plus simples, dont vous.

Dans les années 1850, Margaret Hale est une jeune femme qui coule des jours heureux avec ses parents dans un petit village bucolique du sud de l'Angleterre. Mais un jour, son père pasteur décide de les amener au nord, beaucoup plus au nord, là où la campagne n'est plus trop verdoyante à cause de toutes les usines. Papa Hale ne sera plus pasteur (il ne croit plus au dogme) mais professeur particulier de philosophie. Un de ses élèves n'est autre que John Thornton, un homme à l'air froid qui est patron d'une usine de coton. Margaret l'a déjà rencontré dans une situation fortuite et on peut dire qu'elle n'a pas gardé une image positive de lui...

On dirait le suuud, le temps dure longteeemps...

En attendant, Margaret et ses parents essaient de s'acclimater au climat tout pourri  tout gris du nord, à ses usines et la misère qui va avec et puis aussi aux coutumes. La jeune femme se fait amie avec une famille de prolétaire dont l'aînée est malade. Margaret est du genre empathique et aide comme elle peut la populace, ce qui est très mal vu par les patrons, d'autant plus que les ouvriers décident de se mettre en grève...


C'est la luuutte finaleuh...

Pourquoi j'ai aimé ? Si on passe outre le fait que j'adooore l'époque victorienne, les robes, le langage, les histoires sociales, le romantisme... bah je suis carrément tombée amoureuse de Richard Armitage (aka Mr Thornton), son regard bleu acier, son nez de dieu, son visage magnifique,son corps de rêve et de son jeu d'acteur.


"Turn back", dit-il dans un murmure

Si ça ne vous donne pas envie de regarder, je sais pas ce qu'il vous faut.


mardi 14 octobre 2014

[London] Se faire peur au London Dungeon

C'est bientôt Halloween, la meilleure fête de l'année après Noël et mon anniversaire ! Je ne sais plus si je vous ai dit mais j'adore me faire peur. Regarder un film d'horreur seule dans le noir ou monter sur des montagnes russes qui font du 70km/h, pour moi, c'est pas un cauchemar, c'est l'éclate totale !



Je pensais que le London Dungeon était un attrape-touriste. Situé à côté du London Eye sur South Bank, toujours du monde, des acteurs en costume à l'entrée... Pas pour moi. Mais j'ai lu quelques reviews sympas sur plusieurs sites et puis surtout, j'avais un super voucher Kellogg's 1 entrée achetée = 1 entrée offerte. Tant mieux parce qu'à 25£ le ticket, je n'y aurais certainement pas posé un pied autrement.

London Dungeon, qu'est-ce donc ? C'est un parcours très sombre d'1h30 qui te permet de découvrir le Londres du passé. Un passé plutôt... sordide. En effet, chaque "salle" est animée par un acteur qui fait découvrir une histoire horrifique (mais vraie) de la ville. Sweeney Todd, Jack l'Éventreur, Guy Fawkes, la Grande Peste... Tout est là pour vous donner des frissons. Les lumières vacillent, les odeurs putrides flottent dans l'air, les pavés luisent de faux sang, les rats courent partout, l'orage gronde et vous vous perdez dans un labyrinthe... Bref, on s'y croirait.


J'dis ça, j'dis rien mais Jack l'Eventreur rôde...

Cette attraction est plutôt destinée aux personnes qui comprennent bien l'anglais car les acteurs parlent beaucoup malgré plusieurs expériences qui sont, elles, plus physiques et sensorielles...

Je ne vous en dit pas plus. Si vous aimez avoir peur "pour de faux" et que l'ambiance d'Halloween vous a gagnée, allez donc vous perdre dans les donjons de Londres... 

mercredi 8 octobre 2014

[London] 20 signes que tu t'intègres parfaitement à Londres

1 - En traversant la route, tu regardes d'abord à droite puis à gauche (normalement), pas l'inverse. À moins que tu aies envie de mourir sur le champ ou de te faire klaxonner ou les 2.

2 - Tu connais les noms des lignes de métro et leur couleur sur le bout des doigts. Parce que le métro, c'est ton quotidien. Mais non, c'est pas triste.

3 - Et tu connais toutes les stations de ta ligne, par ordre alphabétique et en verlan ou pas.


4 - Tu as toujours un parapluie dans le sac. Et des lunettes de soleil. Parce que le temps change vite et que tu tiens à ton brushing et ta rétine.


5 - Tu n'as aucun mal avec la livre sterling. D'ailleurs, tu ne convertis plus en euro. Qu'est-ce que l'euro ?

6 - Tu te moques complètement des cheveux arc-en-ciel de la fille dans le métro et du costume d'elfe du type dans la rue.

7 - Tu trouves les touristes chiants. Et lents. Et bruyants. Et trop nombreux. Et tu n'étais définitivement pas comme eux quand tu es venu pour la première fois. Nooon. 


8 - Tu t'es habituée à entendre un parfait étranger t’appeler "Darling", "Sweetheart", "My Dear". Tellement plus mignon que "ma cocotte".

9 - Tu trouves tout à fait normal de voir tous les magasins ouverts le dimanche et tu te retrouves à faire des commentaires capitalistes à l'étranger ("Comment ça, le dimanche c'est fait pour se reposer ?").

10 - Trop froid ? Tu tuerais pour une tasse de thé. Trop chaud ? Bière, Cider ou Pimm's ? Les 3 ?

11 - Tu te mets toujours à DROITE dans les escalators. Parce que tu ne veux irriter personne. Tu t'anglicises.

12 - Tu attends avec impatience le métro ouvert 7/7j 24:24h. Septembre 2015, les gars ! Au lieu de rire des gens saouls dans le bus de nuit, on rira de ceux dans le métro !

13 - Tu trouves normal de voir des écureuils presque partout. Et des renards aussi. Par contre, les pigeons sont toujours aussi dégueulasses.

14 - Tu n'oublies plus qu'il faut "allumer" une prise électrique même si c'est bête. Si, si.

15 - Tu n'es que joie dans le rayon chocolat. Cadbury rocks !


16 - Tu ne trouves pas ton accent lamentable quand tu entends ceux des autres émigrés comme toi. 

17 - Les prix des billets d'avion, et parfois de train, t'affolent. Stockholm ? Istanbul ? Dublin ? Où je vais ? Où je vaiiis ?

18 - Tu as déjà sûrement trouvé un endroit, un quartier, un musée ou autre que tu aimes passionnément et où tu pourrais aller tous les jours sans te lasser. Primark ? Non, ça ne compte pas.

19 - Tu n'échangerais jamais la télé anglaise contre la française. Dr Who, Sherlock, Downton Abbey, In The Flesh,Whitechapel, Skins, Broadchurch, Misfits...Je continue ?


Et Mr Bean

20 - Repartir en France... Mais pourquoi ?

lundi 6 octobre 2014

[Food] Scandinavian Kitchen

Alors oui, je vous vois venir. Scandinavian Kitchen, ça m'a pas l'air très anglais tout ça ! Certes non, mais ça se situe à Londres et c'est un endroit très agréable et où on mange bien pour pas très cher. Il mérite sa place sur ce blog, non ?


L'Antre des Vikings

Je ne suis pas une férue de review de restaurant parce que oui, shame on me, manger n'est pas la chose que je préfère au monde. On peut même dire que ça passe après plein de choses diverses et variées. Je ne suis tellement pas difficile niveau bouffe que je pourrais faire des repas composés d'une tablette de chocolat et d'un thé noyé dans du lait sans difficulté...

Mais nous ne sommes pas là pour parler de mon régime alimentaire ni pour me huer parce que je suis française mais pas gastronome. Non, aujourd'hui, nous parlons scandinave, nous parlons cuisine, nous parlons évasion, nous parlons Scandinavian Kitchen.

Scandinavian Kitchen, c'est un petit café-restaurant-salon de thé spécialisé dans la cuisine... scandinave. C'est bien, vous suivez. Ils proposent des sandwichs (saumon, hareng...), des toasts, des salades (pommes de terre douces, brocolis, betterave...) mais aussi des plats chauds (les fameuses boulettes que vous mangez à IKEA ne valent rien à côté de celles-là) ou encore des gâteaux à se rouler par terre tellement ils sont beaux, ont l'air bon et vous ne savez pas lequel choisir. Et puis, il y a les cinnamon buns. Je tuerais pour un cinnamon bun. Je crois que tout est dit. 


Oui. Miam.

Ah non, une dernière chose. Les prix sont très abordables (entre 5.90£ et 9.90£ pour un lunch). Ils ont une épicerie scandinave qui vous fait voyager rien qu'en regardant les emballages (on peut même commander en ligne). Le petit restau est cosy. Le personnel est aimable et souriant. Et il est situé non-loin d'Oxford Circus. Ça fait plus d'une chose mais il fallait que je vous le dise. 


Jeu de mot suédois

Leur site internet ici.


mercredi 1 octobre 2014

[Music] Keaton Henson

Vous ai-je déjà parlé de Keaton Henson ? Non ? Ignominie !

Passons outre que le monsieur soit anglais, ait 26 ans (comme moi) et que je sois complètement amoureuse de son prénom et de ses grands yeux tristes et de sa barbe. Keaton Henson, c'est ma révélation de l'année 2014. 


J'ai des goûts disparates et je m'assume

Je l'ai découvert grâce à la série "In The Flesh" dont je vous ai parlé récemment. J'ai reconnu sa voix dans plusieurs épisodes, à des moments sombres et lourds et ses mots me restaient toujours en mémoire : "Believe me, this loneliness won't go away...". 

Keaton Henson, je vous le dit direct, c'est pas un joyeux luron comme les Skinny Lister ou un engagé politique et rebelle comme les Clash. Il représente une autre forme de musique que j'aime, une musique sombre et lente, pleine de haut et de bas, de "coups de gueule" et de mélancolie, avec des paroles poétiques parlant de lune, d'étoiles, de rupture, de solitude et de mort, beaucoup. 

Le tout est porté par une voix frêle qui, paraît-il, fait penser à Jeff Buckley et Elliott Smith (mais je ne peux pas dire, je n'ai jamais trop écouté et puis c'est pas bien de mettre des gens dans des cases d'abord), toujours prête à se briser avec ce trop plein d'émotion.

Il est à l'origine de 3 albums : "Dear", "Birthdays" et "Romantic Works". Mon préféré est "Birthdays". Il n'y a pas une seule chanson que je n'aime pas, je pourrais l'écouter en boucle toute une soirée en sirotant mon thé brûlant, les yeux perdus dans le vague. Oui, j'ai déjà testé. Et oui, j'ai approuvé.

"Sweetheart, What Have You Done To Us"


"Lying To You"


"You"

mardi 30 septembre 2014

[London] Revenir au XIXème s. au Foreign & Commonwealth Office

Dans ma folie de visiter le plus de truc possible durant les Open House, j'ai eu la joie, que dis-je, le privilège et l'honneur de pouvoir entrer dans le Foreign & Commonwealth Office. Le Bureau des Affaires Étrangères et du Commonwealth, pour les non-anglophones.

Situé tout près de Westminster et du 10, Downing Street, le Bureau n'en est pas un. Non, c'est bien mieux que ça. C'est un palace. Alors que les Royal Courts of Justice étaient austères et ne donnaient pas envie de s'y promener la nuit, le Foreign & Commonwealth Office est, lui, chaleureux et riche, trop bling bling, quoi. Je suis sûre que si j'y travaillais, j'irais tous les matins en sautillant gaiement.




Le Palais des Merveilles

Il a été construit en 1858 par George Gilbert Scott... Oui, je sais, ça ne vous parle pas. Mais si, enfin, c'est lui qui est à l'origine du Royal Albert Hall et du Midland Grand Hotel à St Pancras ! Voilà.

Mais au FCO, qu'est-ce qu'on y voit ? Ohhh, 2-3 petits trucs... une cour intérieur avec verrière, de longs couloirs richement ornés donnant sur des bureaux ou des salles de réception remplies de tableaux, lustres 70 carats et autres dorures, des statues tout partout, un escalier monumental digne d'un palais (ou du Titanic), des fresques, la torche des Jeux Olympiques 2012...




So bling bling

Il y a des chances que vous vous sentiez déplacé voire carrément bouseux dans un environnement si riche. Mais c'est pas grave, c'est bien de franchir les barrières sociales... le temps d'une visite.



Splendeur d'un temps passé

lundi 29 septembre 2014

mercredi 24 septembre 2014

[Serie] In The Flesh

Si vous aimez les séries de zombies, "In The Flesh" est faite pour vous. Attention, ici pas de massacre, de course-poursuite, de stratégie pour les éliminer... Mais quoi alors ? On vit tranquillement avec eux ? Y'a un peu de ça, oui. 


Luke Newberry, new crush of mine

"In The Flesh" se déroule après "la Résurrection". "La Résurrection", c'est des milliers de personnes décédées en 2009 qui sont soudainement sorties de leur tombe sous forme de zombie. Forcément, ils avaient faim alors ils se sont un peu attaqués à la population... Des milices armées se sont montées, ont chassé les zombies mais le gouvernement a soudainement décidé de plutôt les aider. Les "non morts" (ou "Survivant du Syndrome de la Mort Partielle") sont partis dans des centres médicaux et, à force d'expérimentation, sont redevenus des gens presque "normaux". Affublés de lentilles de contact, de fond de teint et d'un produit devant leur être injecté tous les jours, ils peuvent désormais retourner dans leur famille. 

Mais redevenir humain n'est pas facile pour tout le monde. Il y a d'abord un bon nombre de la population qui les déteste et les appelle "les pourris"... Et puis les "non morts" eux-mêmes ont du mal avec leur nouvelle condition. Ils ont les souvenirs de leurs meurtres, ne comprennent pas pourquoi ils sont revenus et peinent à accepter leur nouvelle apparence très... blafarde. 


Qu'est-ce que la normalité d'abord ?

"In The Flesh" suit la vie d'un adolescent revenu d'entre les morts, Kieren. Le temps de 9 épisodes d'1h répartis en 2 saisons, on va en apprendre davantage sur ce jeune homme qui retourne dans son village natal de l'Angleterre profonde, pourquoi il est mort, comment il aborde sa nouvelle vie, les amis et ennemis qu'il va se faire...


Moi, tous les matins

Ce que j'ai aimé ici, c'est que cela va au-delà de la simple histoire de zombies qui mangent des humains. La série explore la psychologie des "non morts" et celle des "vivants", les préjugés auxquels ils doivent faire face, la réinsertion à la population. Le fond est sombre, la musique envoûtante, les acteurs criants de vérité... 


J'ATTENDS LA SAISON 3, BBC THREE ! MERCI.